Premier article de 2020, nous voilà ! Je profite de cette introduction pour vous souhaiter à toutes et tous une belle année, riche de jeux, de films, de livres, de musique et de tout ce qui peut vous ouvrir à de nouveaux horizons culturels. Nous entrons dans une toute nouvelle décennie durant laquelle bien des choses devraient changer, sur de moult plans, alors tâchons dès maintenant de la rendre aussi dense que possible pour nos éveils culturels et nos découvertes tardives ou non ! Des découvertes tardives, j’en ai d’ailleurs fait beaucoup durant les dix ans qui viennent de se conclure et 2019 n’a pas échappé à la règle. Et l’on va en parler tout de suite dans ce bilan de mon année passée vue du côté des jeux vidéo.

Globalement, si l’on regarde les 12 mois écoulés uniquement sous l’angle des sorties de jeux, le constat que je fais sur le plan personnel de 2019 rejoint celui de l’an passé : j’ai joué à très peu de titres parus cette année. Là où j’en avais découverts six en 2018, ce sont cette fois-ci 10 jeux tout pile qui ont émaillé mon année vidéoludique et dont voici la (courte) liste :

Grâce aux précisions entre parenthèses, vous l’aurez deviné : c’est clairement la Switch qui a le plus tourné cette année. Avec 8 titres sur 10, c’est la console de Nintendo qui a accueilli le plus de nouveautés entre Janvier et Décembre dernier. Il faut bien évidemment admettre que le concept-même de la console aide énormément. Pour rappel, je vis en couple dans un appartement ne disposant que d’un seul écran. Aussi, quand madame souhaite regarder par exemple un film ou une série à la télé, je me rabats souvent sur le petite Switch pour néanmoins profiter de mes jeux. Une façon de fonctionner qui n’est certes pas gravée dans le marbre mais qui s’est néanmoins peu à peu imposée.
Cela étant, d’autres éléments sont à prendre en compte. Le premier, c’est que malgré le grand succès qu’ont remporté les grands titres de 2019, beaucoup ne m’ont pas plus tenté que ça. C’est le cas de Resident Evil II, n’étant pas un grand amateur de survival horrors ; de Sekiro, n’étant pas encore franchement converti aux Souls-like ; de Devil May Cry V, ne connaissant strictement rien de la licence, ou encore de Control, que je n’ai en l’occurrence approché que tardivement, trop pour pouvoir en profiter en 2019. Nul doute cependant que ce dernier jeu fera partie de mes sessions 2020. Je ne dis évidemment pas que ces différents jeux (et les autres) ne valent rien à mes yeux, seulement que je n’ai pas saisi l’opportunité de les tester. Le jeu vidéo a un coût et, avec les moyens qui sont les miens, je peux assez difficilement autant varier mes achats. Aussi ai-je préféré, dans une certaine mesure, me limiter malgré moi à ce qui avait le plus d’attrait à mes yeux.

En 2019, j’achevé de réunir les trois consoles du moment. Que d’horizons qui s’ouvrent !

Je dis cela mais, vous l’aurez sans doute noté, il y la mention PS4 dans cette petite liste. Or, si vous me connaissez un peu, vous savez sans doute que le parc de consoles chez moi, c’est Switch + Xbox One. Ou tout du moins, « c’était », puisque j’ai enfin le plaisir de disposer d’une PS4, achetée après bien des économies faites et à l’occasion d’une jolie promo lors du Black Friday qui m’aura également permis d’attraper à la volée Death Stranding et Spider-Man. Un achat relativement conséquent mais qui me permet d’enfin réunir la trinité des consoles actuelles sous mon toit, le tout avec en tête l’idée qu’au moment de passer à la prochaine génération, ça fera toujours faire des économies. Un peu… Enfin là n’est pas la question et la PS4 va surtout me permettre de m’adonner à bien des jeux qui m’étaient jusqu’alors inaccessibles : Spider-ManThe Last of Us et God of War sont ainsi en attente d’être lancés dans les prochains mois. Quant à Death Stranding, nous en parlerons dans un article dédié la semaine prochaine (si tout va bien, vous savez à quel point c’est compliqué entre mon ordi et moi ces derniers temps…).

Top 5 Jeu Vidéo de 2019

Une dizaine de jeux donc mais, techniquement, c’est suffisant pour dresser un Top 5 ! Aussi, avant de vous parler un peu plus de chacun des jeux qui composent ce dernier, le voici :

N°5 : Fire Emblem – Three Houses

Première incursion de Fire Emblem sur console de salon depuis Radiant Dawn sur Wii en 2007, Three Houses réussit un double pari : offrir un expérience de jeu digne de la fameuse licence de tactical RPG tout en tâchant de renouveler la recette. Mission accomplie car au combats toujours aussi bien pensés s’est associé un modèle de gestion plus poussé qu’à l’accoutumée. Three Houses se mue alors en une aventure de longue haleine (une grosse cinquantaine d’heures pour faire le scénario en ligne droite) impliquant de jouer sur deux tableaux. Fort heureusement, aucun n’est privilégié au détriment de l’autre et les deux pans de jeu proposés se conjuguent et se répondent franchement bien.

N°4 : Pokémon – Version Bouclier

Pokémon sur console de salon avec autre chose que des spin offs hasardeux, on l’a longtemps espéré. Game Freak nous l’a livré en 2019 avec un épisode qui reprend pour beaucoup les ingrédients classiques de la série mais tâche néanmoins d’y apporter son lot de nouveautés telles que les fameuses Terres Sauvages, bac à sable idéal pour les amateurs de capture de monstres. Plus qu’une révolution de la licence, les versions Epéeet Bouclier sont à mon sens de jolis premiers jets de ce qui sera peut-être l’avenir de la série. Un pass d’extension a récemment été annoncé et méritera sans doute que l’on y prête attention pour voir si de nouvelles promesses y sont tenues ou formulées.

N°3 : The Legend of Zelda – Link’s Awakening

Remake du jeu sorti à l’origine sur Game Boy en 1993, Link’s Awakening aura fait comme The Wind Waker en son temps : tenter d’apporter un nouveau style esthétique à Zelda. Très éphémère évidemment, cet écart dans le cachier des charges graphique de la série en aura séduit autant qu’il aura rebuté les autres. A titre personnel, je suis tombé sous le charme de ce look en mode diorama (à tel point que j’ai acheté l’amiibo, c’est dire !). Link’s Awakening version 2019 charme d’autant plus que le visuel s’associe au musical dans ce portage dont les mélodies prennent une jolie tournure ramenant encore et toujours à l’évocation des jeux d’enfants.
Au-delà de tout ceci, le jeu reste cependant identique à l’original dans l’âme, livrant une aventure dont la durée d’une dizaine d’heure n’a d’égale que sa capacité à ne jamais faiblir. Pas de temps mort dans Link’s Awakening, l’aventure et l’exploration de Cocolint se fait d’une traite, sans tergiverser, toute replie qu’elle est du souffle épique que Nintendo se débrouille toujours pour insuffler dans les titres de cette licence. Un remake pur et dur, privilégiant les changements sur la forme plutôt que sur le fond mais laissant ainsi tout le plaisir de (re)découvrir cet épisode iconoclaste comme à l’époque ou presque.

N°2 : Star Wars – Jedi : Fallen Order

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas mis les mains sur un jeu Star Wars et je dois bien dire que la surprise fut bonne. EA et Respawn ont en effet su proposer un titre très bien conçu. Piochant certes dans plusieurs autres licences qui ont en quelque sorte fait le jeu vidéo de ces dernières années, Fallen Order réussit cependant à maintenir un bon équilibre entre ses différentes influences qui, mêlées à l’esprit Star Wars, permet aux joueurs et joueuses de disposer d’un jeu à l’identité marquée et au challenge constant. Difficile pour qui le prendrait trop à la légère, Fallen Order est un jeu qui se finit certes assez rapidement (comptez une quinzaine d’heure en difficulté normale) mais qui donne pleine satisfaction. Tant et si bien qu’on en redemande et qu’un deuxième opus serait particulièrement bienvenu.

N°1 : Death Stranding

C’est donc, comme pour beaucoup de monde, Death Stranding qui devient mon GOTY 2019. Il faut dire que ce jeu aura été une sacrée expérience. Bien du monde aura eu du mal à se faire à l’iconoclaste proposition d’Hideo Kojima dans ce jeu mais, très personnellement, j’y ai accroché dès les premiers instants de ce long périple à l’issue duquel je me suis retrouvé bien pantois, comme désœuvré après toutes ces heures passées à parcourir les ex-Etats Unis d’Amérique, esquiver les Echoués, affronter les Mules et reconnecter le monde.
Je ne vais pas trop en dire sur mon avis concernant ce titre, me réservant donc pour mon prochain papier, mais je peux au moins vous dire ceci : c’est un immense jeu, riche de thématiques fortes qui font évidemment écho à bien des choses que Kojima aura pu évoquer dans ses œuvres passées, le tout avec un gameplay bien plus malin qu’il n’y paraît (car non, il ne s’agit pas de seulement pousser le stick comme certains se plaisent à le penser). J’ai pris une bonne grosse claque en jouant à Death Stranding et j’ai hâte de vous en parler en détail. Notez enfin que Death Stranding est le deuxième jeu à m’avoir le plus occupé cette année avec une bonne quarantaine d’heures passées dessus (ce qui est peu, comparé à d’autres joueurs et joueuses), juste derrière Assassin’s Creed – Odyssey qui m’aura lui occupé environ 70h.

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Les deux du fond

Le Top 5 fait, et avant d’attaquer la section backlog de ce bilan, petit détour par les deux jeux de mon cru personnel 2019 dont je n’ai pas eu l’occasion de parler sur ce blog.

Je n’ai jamais réussi à faire mieux que 7ème…

Au premier rang de ceux-ci : Tetris 99. Dans une époque où le battle royale s’est drastiquement imposé dans les chaumières grâce notamment à PUBG et Fortnite, Nintendo n’a pas manqué de proposer sa propre version du concept. Alors on aurait pu s’attendre à un truc prenant place dans une de ses licences fétiches ou même, carrément, à un battle royale « à la Super Smash Bros« , ou que sais-je. Mais non, le constructeur a décidé de prendre les gens de court en proposant un Tetris 99 des plus inattendus. D’abord exclusivement réservé aux joueurs et joueuses ayant souscrit un abonnement Switch Online avant de finalement débarquer en boite dans les magasins, le jeu propose tout bonnement d’opposer 99 personnes, chacun avec sa pile de blocs à empiler et ses lignes à annihiler, le tout dans une ambiance combative où chacun peut envoyer des coups spéciaux à chacune. Bim bam boum, ça part dans tous les sens, c’est vif, c’est brutal, c’est complètement déchaîné mais c’est génial. Je me suis surpris à passer pas mal de temps sur ce soft, idéal pour occuper de courtes sessions comme de plus longues. Une bonne dizaine d’heures au compteur pour moi sur Tetris 99 et j’y reviens encore assez régulièrement. Grosse surprise de ce côté-ci.

L’autre jeu dont je n’ai parlé nulle part sur ce blog c’est Katana Zero. Développé par Askiisoft et édité par Devolver, le jeu nous met dans la peau d’un ninja tueur à gages (en gros), le tout sur un fond de mafia, de troubles psychotiques et de syndrome de stress post-traumatique. Très court, puisqu’il se finit en à peine quatre heures, le jeu appelle une suite qui devrait arriver prochainement si l’on en croit les bruits de couloir. D’ici là reste le souvenir d’un titre vraiment cool. Porté par son ambiance et sa musique, Katana Zero est une très jolie pépite indé qui mérite d’être recommandée à tout un chacun.
Exigeant mais pas non plus réellement difficile ou insurmontable, il s’apparente aux die & retry en moins frustrant. Si on devait lui donner un genre, ce serait un platformerhack & slash en 2D, en gros. Comme quoi, il ne faut pas toujours s’éterniser pour offrir une chouette expérience de jeu et Katana Zero en est la preuve indiscutable. Je dois cependant admettre que sa fin, brutale, me laisse une espèce de frustration. Je ne peux m’empêcher de penser que j’aurais préféré que le jeu sorte plus tard, avec une histoire plus longue (cette dernière sera conclue dans la suite prévue) mais il faut reconnaître que cela a au moins le mérite de susciter l’attente, sinon l’impatience.

Rien que d’en parler, j’ai envie d’y rejouer.

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Backlog, deuxième année

Mon année 2019 ressemble finalement peu ou prou à 2018 question jeu vidéo et si j’ai eu l’occasion de faire un peu plus de jeux inédits qu’il y a maintenant deux ans, il n’en demeure pas moins que je n’en ai pas fait tant que ça. Dix, comme je le disais en ouverture donc. Mais attention, cela ne signifie pas que j’ai peu joué durant ces douze mois ! Bien au contraire même puisque j’ai passé près de 557h sur mes consoles ! C’est un record depuis que je compte mon temps de jeu (une initiative qui fera l’objet d’un traitement particulier sur le long terme mais on en reparlera d’ici quelques années), reléguant donc 2015 et ses 548h à la deuxième place.
Sur ce total d’heures passées à jouer, Fire Emblem – Three HousesDeath Stranding et Pokémon Bouclier sont trois des quatre jeux qui m’ont le plus occupé, prouvant au passage leur longévité ainsi que la façon dont ils ont su me convaincre sans peine de les terminer. Mais c’est un jeu de l’an dernier qui a été mon principal passe-temps cette année : Assassin’s Creed – Odyssey. Offert par Ubisoft à l’issue d’une de leurs sessions de playtest, il m’aura permis d’arpenter la Grèce antique durant de longues sessions de jeu, m’occupant 70h jusqu’au fatal crash lors d’un affrontement contre Méduse. Impossible à terminer malgré mes tentatives répétées, ce combat aura mis fin à mes aventures dans la peau de Kassandra.
Fort heureusement, j’avais eu le temps de conclure l’arc principal du scénario auparavant et tout cela ne constituait que du bonus. J’avais au passage consacré un article à Odyssey, à lire juste ici, rappelant que malgré son caractère chronophage, ce jeu restait tout de même en-deçà des ambitions assumées de son Origins de prédécesseur. Mais c’est clairement la Grèce qui m’a séduit dans ce titre. Offrant une découverte des plus agréable du pays à l’époque antique, le monde ouvert d’Odyssey constitue sans nul doute un de ses atouts majeurs. Bien sûr, Ubisoft oblige (hélas), tout ne sera pas à garder dans cette approche de l’open world mais sa beauté reste indéniable et le plaisir d’arpenter le Parthénon, Delphes, Athènes et tant d’autres hauts lieux grecs est incommensurable à mes yeux.

Le plaisir d’arpenter ce monde ouvert, c’est sans conteste le grand atout de cet épisode

Tout ceci étant dit, si Assassin’s Creed – Odyssey s’est imposé comme le jeu le plus chronophage de mon cru 2019, mon journal de backlog n’était à l’origine pas tourné vers lui. En fait, au cours des douze derniers mois, j’ai mis à profit le temps dégagé par mes non-achats de jeux inédits afin de rattraper deux grosses licences du jeu vidéo.

Je ne pense que ce soit la licence la plus marquante de tous les temps, mais après trois épisodes, Halo m’a prouvé son caractère de valeur sûre.

La première, c’est Halo. Alors que j’avais acheté la Master Chief Collection ainsi que Halo 5 en 2015, je n’avais jusqu’à récemment jamais lancé le moindre de ces jeux. Bien décidé à cesser de toujours remettre ma découverte de cette licence à plus tard, je me suis donc lancé sous l’armure du Major en enchaînant les trois premiers épisodes de la série, lesquels constituent sa première trilogie. Je ne vous cache rien, le premier contact avec Halo a été chaotique. Car aussi culte que puisse être le premier volet, il n’en demeure pas moins qu’il a pris un sacré coup de vieux que la possibilité de switcher vers des graphismes remastérisés ne cache pas totalement. A ce sujet d’ailleurs, je me suis surpris à plusieurs reprises à repasser vers les graphismes d’origine, leur version moderne se révélant parfois illisible.
Il n’en demeure pas moins que le jeu m’a suffisamment plu pour me faire jouer à ses deux suites. J’ai énormément apprécié le souffle épique de la licence, dont les batailles se montrent régulièrement dantesques mais aussi et surtout cette proposition toute bête qui distingue à mon sens Halo des autres FPS : le conflit n’est pas une fin en soi. Tout au contraire, la mission aura beau passer par un champ de bataille, rien n’oblige le joueur à y prendre part et il sera même parfois bien plus judicieux de l’esquiver. C’est une autre façon de jouer qui prend alors le pas que le gameplay classique des shooters et j’ai trouvé ça plutôt plaisant. Un plaisir que j’ai retrouvé ensuite dans Halo 2, lequel m’a en plus séduit par sa possibilité d’incarner deux personnages différents et par sa narration générale, puis avec Halo 3, un épisode certes plaisant mais objectivement moins ambitieux que son illustre prédécesseur. Je n’ai cependant pas eu le temps de poursuivre ce grand rattrapage et j’ai dû reporter dans mon carnet de backlog pour l’année 2020 Halo 3 – ODST, les épisodes 4 et 5 ainsi que Halo – Reach et, éventuellement, Halo Wars.

Plein de choses à poursuivre mais j’attends d’ores et déjà Halo Infinite de pied ferme !

Parallèlement, Hideo Kojima n’aura pas marqué mon année 2019 qu’avec Deat Stranding puisque j’ai enfin eu le loisir de découvrir la quasi totalité de la série Metal Gear Solid. Jusqu’ici, je n’avais jamais joué qu’au premier épisode ainsi qu’à Ground Zeroes et The Phantom Pain. Une sorte de grand écart douloureux auquel il me fallait remédier.

Double trouble !

Ce fut chose faite sur Xbox One donc, console sur laquelle j’ai pu récupérer les versions HD de Metal Gear Solid 2 – Sons of LibertyMetal Gear Solid 3 – Snake Eater et enfin Metal Gear Solid – Peace Walker. Point de MGS 4 sur la console de Microsoft hélas mais maintenant que j’ai une PS4, je vais certainement pouvoir le découvrir également puisqu’il me semble qu’il est disponible notamment dans le PlayStation Now… Que dire en tous cas sur ces trois épisodes auxquels j’ai pu jouer ? Rien qui n’aurait été déjà dit sans doute mais allons-y quand même de notre petit mot. Au sujet du deuxième opus, je dirais que je comprends aisément son statut de jeu culte. MGS 2 est en effet un grand jeu, comme on me l’a souvent répété depuis toutes ces années. Si je continue de lui préférer le tout premier, je dois bien admettre que les idées disséminées dans ce jeu-ci méritent les louanges dont elles font depuis toujours l’objet. Mon seul regret finalement sera d’avoir attendu si longtemps : après toutes ces années, difficile d’être passé à côté des principaux twists du jeu. Si cela n’enlève rien à leur qualité intrinsèque, il va sans dire que la surprise est moindre. Un peu comme quand j’ai découvert Usual Suspects finalement…
Si MGS 2 m’a tout à fait séduit, j’ai en revanche été un tout petit peu moins convaincu par Snake Eater. Si le jeu jouit évidemment d’être un MGS, amenant avec ce titre tous les atouts que cela implique, je l’ai malgré tout trouvé plus bancal. J’apprécie bien sûr le fait que Kojima ait eu envie, à l’époque, d’apporter du neuf dans sa licence – notamment avec la gestion de survie appliquée dans le gameplay – mais cela n’a pas suffi à me convaincre : là où l’idée est pourtant intéressante sur le papier, son exécution me paraît très personnellement un peu moins maligne. Tout cela ne relève que du chipotage et MGS 3 reste malgré tout une bien jolie pépite dont la narration et le récit sont sans conteste les plus grands atouts.

Je fais désormais partie de ceux qui peuvent entendre cette image.

On ne peut pas en dire autant en revanche de Peace Walker. Annonciateur en son temps de ce qu’allait être The Phantom Pain, le jeu fait preuve d’une certaine faiblesse dans le récit. L’aventure de Big Boss en Amérique latine s’avère en effet assez peu emballante malgré quelques grands moments et s’il permet de rencontrer quelques personnages importants comme Kazuhira Miller, Paz ou Chico, le scénario en lui-même n’est sans doute pas le plus impressionnant de la série. Je suis cependant ravi d’avoir pour jouer à ces titres qui, en dépit des points que je souligne, restent d’excellents titres sous bien des aspects. Une excellence qui m’a également poussé à découvrir le non-canonique Ghost Babel sur Game Boy Color et qui me poussera également dans les temps à venir à me lancer dans MGS 4 donc mais aussi dans les deux tous premiers Metal Gear ! Et j’ai hâte !

Toujours dans le carnet de backlog, je conclus brièvement en évoquant mon passage sur deux diptyques : Watch Dogs et Hitman. Dans le cas de ce dernier, il s’agit des opus de 2016 et 2018 que j’ai parcouru lors des derniers mois. Et je dois bien admettre, tout en précisant mon statut de néophyte complet sur cette licence, que j’ai été conquis par ces deux épisodes. Bien que courts, tant Hitman que Hitman 2 sont des exemples à suivre pour le genre infiltration. Offrant moult possibilités, la rejouabilité des différentes missions est tout bonnement dingue ! On pourrait passer des mois à les refaire qu’on n’aurait peut-être toujours pas réussi à emprunter toutes les voies possibles pour remplir les contrats assignés à l’agent 47 !
Pour Watch Dogs, difficile d’être aussi élogieux en revanche. Surtout concernant le premier épisode, franchement décevant. Je ne m’attendais pas à grand-chose, la réputation de ce jeu le précédant largement, et c’est ce que j’ai eu. Watch Dogs premier du nom est un jeu d’action lambda dont les quelques bonnes idées sont intégralement parasitées par une façon de faire propre à Ubisoft, rendant tant les idées en question que la map dans laquelle on peut les appliquer très impersonnelles et anecdotiques. Quant au scénario, il ne brille que par son incohérence et l’antipathie complète de son personnage principal… Watch Dogs 2 réussit quant à lui à reprendre les bases à zéro et à tenter (parfois vainement mais souvent avec succès) de rétablir les choses. Le jeu s’en montre alors autrement plus plaisant. Qu’il s’agisse de gaiement s’amuser à pirater à tout-va dans San Francisco ou suivre scrupuleusement le récit, la chose s’avère bien moins fastidieuse que dans son prédécesseur ! Inutile je crois de préciser que le panel de personnages proposés – autrement plus appréciables – aide pour beaucoup à s’accommoder de cette suite qui, sans pour autant élever la licence au grade de « jeux vidéo qui valent le détour », arrive cependant à faire oublier le premier volet et, mieux encore, à donner envie de jouer au troisième récemment révélé.

J’attends maintenant de voir ce que Watch Dogs – Legion arrivera à proposer.

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A ce stade de l’article, nous pouvons estimer que le bilan est terminé. Aussi, je ne fais pas plus long et vous laisse  avec ces quelques mots en guise de conclusion ainsi que mes cinq principales attentes vidéoludiques pour 2020. En espérant que cette nouvelle année de jeu soit aussi riche que possible, bien évidemment !

Top 5 des attentes pour 2020

N°1 : Cyberpunk 2077

17 Septembre 2020

N°2 : Halo Infinite

Fin 2020, avec les Xbox Series X

N°3 : Animal Crossing – New Horizons

20 Mars 2020

N°4 : Ghost of Tsushima

Eté 2020

N°5 : Metroid Prime 4

Oui ? Non ? Peut-être ?

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Travaux en cours

Vous l’aurez remarqué, Dans mon Eucalyptus perché a eu droit à un petit lifting…bien involontaire en réalité. Plus supporté depuis 2 ans, mon précédent thème de blog a sombré dans les limbes. Me voici donc avec une nouvelle apparence que j’apprends à connaître avec vous. Aussi, je vous prie de m’excuser pour les éventuels soucis de lisibilité qui pourraient survenir sur ces pages pendant un temps. N’hésitez d’ailleurs surtout pas à me les signaler !
Ensemble, faisons de l’Eucalyptus un blog qui soit agréable pour tout le monde !

~ Gaëtan

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